Vous vous posez
ce type de questions ?
- Que recouvrent les travaux de renaturation réalisés par l’EPF ?
- Quelle est la différence entre renaturation, compensation et désartificialisation ?
- L’EPF réalise-t-il les mesures compensatoires ?
- Comment pérenniser un site renaturé après intervention de l’EPF ?
- Quels sont les engagements des collectivités pour garantir le succès d’un projet de renaturation ?
La région Hauts-de-France fait partie des territoires les plus artificialisés et les moins boisés de France. Face au déclin de la biodiversité (plus de 25% des espèces sont menacées à l’échelle régionale et jusqu’à 45% pour les oiseaux nicheurs par exemple), l’EPF fait de la renaturation un axe prioritaire de son intervention.
Son action, à ce titre, va au-delà des aménagements d’adaptation au changement climatique de type « nature en ville ».
L’EPF n’est pas opérateur de compensation environnementale mais les sites qu’il désartificialise peuvent, in fine, recevoir des mesures de compensation réalisées par la collectivité ou l’opérateur pour répondre aux impacts de son projet sur l’environnement.
Comment l'EPF accompagne
la renaturation ?
- Acquisition et déconstruction : L’EPF acquiert des sites, procède à la déconstruction des infrastructures obsolètes et libère les emprises de toute contrainte pour permettre un projet.
- Désimperméabilisation et désartificialisation : Il décompacte les sols pour leur redonner leurs fonctionnalités naturelles et retirent les espèces exotiques envahissantes ou les apports de terres inappropriées.
- Plantation et aménagement minimaliste : L’EPF ensemence les sites ou replante les rejets d’essences végétales adaptées au contexte écologique local en veillant à garantir diversité et cohérence.
- Pérennisation des sites renaturés : L’EPF engage la collectivité à maintenir durablement le caractère naturel du site par son classement en zone naturelle dans les documents d’urbanisme et par une gestion adaptée au maintien de l’écosystème.
- Financement intégral des travaux : L’EPF prend en charge 80% des coûts de déconstruction et 100% des coûts de la renaturation sous réserve d’un engagement des collectivités à préserver l’espace renaturé.
- Distinction avec d’autres interventions : Contrairement aux interventions de reverdissement en ville, la renaturation menée par l’EPF vise un retour durable aux conditions écologiques naturelles.