Bien trop souvent consommatrices de grands espaces en périphéries des villes, les zones d’activités économiques suivent depuis les années 1960 un modèle de développement aujourd’hui incompatible avec les objectifs de préservation des ressources (dont la consommation est d’autant plus préoccupante dans une région disposant de terres agricoles riches et fertiles et d’un secteur agro-alimentaire fort).
Cette situation tend à renforcer les conflits d’usage du foncier notamment là où les besoins de logements ou d’équipements sont élevés. La mobilisation de foncier dans le tissu urbain, ainsi que le maintien et la requalification durable des zones d’activités et des espaces économiques existants constituent dès lors des enjeux fondamentaux pour les acteurs publics, d’autant que de nombreux territoires font déjà face à des situations de tension voire de saturation de leur foncier économique.
Séminaire "Sobriété foncière et développement économique, mission impossible? »
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