Thématique du moment : la réhabilitation des centres-anciens

Publié le - Mis à jour le 25.07.2019
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Systématiquement évoqué au cours des ateliers par les territoires, la réhabilitation ou requalification  de centres ou quartiers urbains reste un sujet sur lequel est attendu l’EPF, qui le traite déjà depuis plusieurs années.

      Réhabilitation des centres anciens, Kesako ?

De nombreux centres villes vivent une dégradation préoccupante de leur patrimoine bâti (conséquence de la périurbanisation et de la crise économique), qui parce qu’ils ne sont plus adaptés aux normes de sécurité et aux besoins des habitants et des entreprises, participent au déclin de quartiers entiers.

Ce phénomène n’a pas de limite et touche aussi bien métropoles, villes moyennes et communes rurales, entachant fortement « l’image » des communes.

Face à ce constat les pouvoirs publics ont lancés plusieurs « plans » et dispositifs nationaux de réhabilitation ou requalification de centres anciens pour redonner « vie » à ces quartiers (PMRQAD, NPNRU, OPAH-RU…), dont l’animation et la mise en musique nécessitent du temps, de l’argent et de la patience… et mobilise un nombre important d’acteurs (Bailleurs sociaux, collectivités, Etat, ANRU, EPF SPL…).

      Et l’EPF dans tout ça ?

Le Nord et le Pas-de Calais n’échappant pas au phénomène, l’EPF intervient en complémentarité avec d’autres acteurs pour redonner vie à ces quartiers. L’établissement intervient à ce jour de deux façons :

  • De manière très ponctuelle et occasionnelle en centre-bourg (de communes plutôt « rurales ») pour des biens que la collectivité souhaite préserver (intégration dans le front bâti, qualité patrimoniale) avec le concours du bailleur social. De retour d’expériences, ce type d’intervention ne fonctionne que si une minoration du prix est apportée,  avec une aide « communale ».
  • De manière « organisée » sur des dispositifs de type PMRQAD. Ce type de fonctionnement est éprouvé sur la métropole lilloise avec le concours indispensable de la Fabrique des Quartiers (SPLA), qui gère le processus de relogement puis de réhabilitation et de commercialisation des logements, avec un volume d’aides également important.

En 2018, l’EPF a participé à la production de 950 logements en centralités, dont 62 en diffus.

Un exercice exploratoire du budget d’intervention nécessaire à la requalification des quartiers anciens NPNRU sur lesquels l’EPF est en convention ou en discussion chiffre à  190 millions d’euros les dépenses d’acquisition, de gestion, et de travaux.