Il existe deux types de fiscalité foncière dont les effets économiques sont diamétralement opposés:
- La fiscalité sur les mutations qui a tendance à réduire la mobilité des terrains et du parc immobilier. Elle freine l'investissement, pénalise la construction, frappe surtout les jeunes actifs, mais a l'avantage d'être relativement indolore, les acquéreurs n'ayant souvent même pas conscience qu'une partie des sommes qu'ils empruntent sert seulement à payer un impôt.
- La fiscalité annuelle sur les propriétés est plus douloureuse, mais présente une série d'avantages économiques : elle facilite la mobilité du parc, favorise sa pleine utilisation en poussant les propriétaires à se débarrasser de biens qui ne sont plus assez utiles ou rentables pour eux, accroît l'offre foncière, encourage l'investissement. Son impact social est plus discutable; ainsi, elle frappe surtout les personnes âgées (statistiquement, les propriétaires sont plus vieux que les locataires).